Poème
Submitted by Amelia Mociulschi on 07/08/2015 - 11:48.
Les jours qui passent
s’alignent les unes après les autres,
pareil aux wagons d’un train.
Et comme ceux-là,
quelques uns
sont pleins,
d’autres
vides.
Toujours le vide est triste et désolant.
C’est bizarre,
mais mon corps est devenu
un chemin de fer.
Un rail vieux et rouillé sur qui glisse
ce train du temps qui ne s’arrête jamais,
même-si, quelquefois,
il est lent jusqu’au désespoir.
Peut-être, incommodé,
de mauvaises herbes
poussées
par ci, par là,
parmi mes pensées.
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