Poème

Poème

Les jours qui passent

s’alignent les unes après les autres,

pareil aux wagons d’un train.

Et comme ceux-là,

quelques uns

sont pleins,

d’autres

vides.

Toujours le vide est triste et désolant.

 

C’est bizarre,            

 mais mon corps est devenu

  un chemin de fer.

  Un rail vieux et rouillé sur qui glisse

  ce train du temps qui ne s’arrête jamais,

   même-si, quelquefois,

   il est lent jusqu’au désespoir.

   Peut-être, incommodé,

   de mauvaises herbes

    poussées

    par ci, par là,

     parmi mes pensées.

 

 

 

Cenaclu Literar: